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M. Besancenot pose ses conditions pour un candidat unique à gauche du PS
mardi 29 août 2006
par José Bové 2007

En lançant sa campagne, lundi 28 août, lors de l’université d’été de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) à Port-Leucate, dans l’Aude, devant plus de 700 personnes, Olivier Besancenot a affiché sa détermination à porter le flambeau de la "vraie gauche anticapitaliste" lors de l’élection présidentielle de 2007.

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Olivier Besancenot

Cette ambition suscite des interrogations récurrentes à l’intérieur de la LCR sur l’opportunité pour son candidat de se présenter seul alors que la gauche du non au référendum du 29 mai discute toujours d’une candidature unitaire. Elle se heurte aux consignes du premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, demandant aux élus socialistes de ne pas donner leur signature aux petits candidats. Mais aussi aux divisions de l’extrême gauche. Lundi soir, sur LCI, Arlette Laguiller, candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle, a estimé "un peu surréaliste" le fait d’évoquer la possibilité d’un candidat unique.

LOIN DEVANT LE PCF ET LO

Olivier Besancenot n’a abordé cette question qu’après une heure et demie de discours. "Je suis favorable à une candidature unitaire de la gauche anticapitaliste", a répété le dirigeant de la Ligue. Il a indiqué qu’il n’a pas la "prétention" d’incarner lui-même une telle candidature, conscient qu’"être porte-parole d’un parti, ce n’est pas évident pour fédérer tout le monde". Mais, pour que la LCR se rallie, il veut d’abord "une garantie de ne pas servir de caution à une nouvelle gauche plurielle". En clair, que le PCF ou José Bové ne participent pas à un gouvernement ou à un accord avec le PS.

Depuis que l’organisation trotskiste a décidé, à la fin juin, lors d’une conférence nationale, d’une nouvelle candidature de M. Besancenot, les sondages semblent la conforter : avec des intentions de vote oscillant entre 5 % et 6 % selon les instituts - loin devant Marie-George Buffet (PCF) et distançant Arlette Laguiller -, la direction de la LCR est certaine que son candidat représente le mieux l’alternative au PS. Elle mise sur le fait que M. Besancenot soit jeune, simple salarié de La Poste, et populaire - au contraire de la campagne de 2002 où il était un inconnu pour le grand public. Il serait "la personnalité qui répond à la crise de représentation politique", veut croire Pierre-François Grond, membre du bureau politique. En attendant, la LCR continue de chercher ses 500 signatures. "Pour avoir le choix."

Le porte-parole de la LCR a également défini la tonalité de sa campagne à venir : très "anti-Sarko" mais aussi très critique à propos de la "ligne sociale-libérale" du PS. Les militants ont pu l’entendre reprendre le langage radical de sa première campagne en 2002. Avec un peu moins de bagou et d’assurance que d’habitude.

Pour sa rentrée, M. Besancenot entend "transformer (les) colères en espoir". Fustigeant un "gouvernement violent" avec les étrangers comme les jeunes de banlieue, une campagne électorale "placée sous le signe de l’insécurité et de la lutte contre l’immigration", et un Parti socialiste "téléchargeant le programme de la droite",

M. Besancenot a prévenu : "Nous sommes repartis comme en 2002. Je ne vois pas qui a intérêt à jouer à ce petit jeu qui ne favorisera que le Front national." "Entre l’immigration choisie de Sarkozy et l’immigration concertée et régulée du PS, il va bientôt falloir un dictionnaire pour voir la différence", a-t-il dénoncé.

Le candidat a ensuite déroulé la longue liste de revendications classiques de l’extrême gauche. Redistribution des richesses, réappropriation collective de la propriété privée, contrôle social des usagers et des salariés, interdiction des licenciements... des propositions "à la Arlette", comme le remarquait perfidement un responsable politique invité.

Sylvia Zappi

Post Scriptum :
Article paru dans l’édition du Monde du 30.08.06

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Messages de forum :
M. Besancenot pose ses conditions pour un candidat unique à gauche du PS
jeudi 31 août 2006
par Boudine Jean-Pierre

Besancenot est loin devant ceci et cela tout comme Ségolène est loin devant celui ci et cestuy là, alors que la vraie campagne est loin d’être engagée.

Hélas, notre radical révolutionnaire est asservi aux sondages et à sa télé...

Il y croit !

Plus dure sera la chute. Olivier, gare à toi si tu divises...

Après le texte du Collectif National du 29 aout "ambitions, stratégies, candidatures", la LCR n’a plus aucun prétexte pour ne pas se joindre à la candidature unitaire.

Le choix de la LCR est clair : avancer avec l’alliance anti libérale, ou se renfoncer dans un coin avec Arlette. Là, au moins, aucune négociation, aucun accord, aucun compromis avec qui que ce soit ! Quelle paix, quelle tranquilité !

Les vingt millions de français qui se battent chaque jour avec la pauvreté et la précarité ? Ils attendront qu’Arlette et Olivier soient majoritaires à eux seuls !

Boudine, Marseille.



http://

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    M. Besancenot pose ses conditions pour un candidat unique à gauche du PS
    dimanche 3 septembre 2006
    par paysan bio

    monsieur Boudine,

    je ne connais pas grand chose en politique mais j’ai un peu de mal à comprendre l’utilité du ton menaçant que vous utilisez parfois envers les partenaires de la gauche anti-libérale : ça sert à quoi ? ça fait partie de la négotiation ? c’est une posture personnelle ?

    je croyais en mélanchon mais ses magouilles avec Fabius qui veut nous faire avaler le projet PS parce qu’il ne dessert pas ses ambitions personnelles,m’a dégouté du PS.

    ça serait dommage que ce genre de magouilles de personnes se reproduise avec un mouvement qui a un vrai projet humaniste.

    il y a peut-être une autre façon de faire que de donner des leçons aux autres. en leur montrant l’exemple,peut-être ?

    si le mouvement est uniquement géré par des "experts" en politique politicienne,je ne donne pas cher de sa peau. qu’en peau. qu’en pensez-vous ?



    http://

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