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Bové 2007
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Biographie
dimanche 20 août 2006
par José Bové 2007

Joseph Bové, dit José Bové, est né à Talence (en Gironde) le 11 juin 1953. Il est dans sa jeunesse proche des milieux libertaires, pacifistes et antimilitaristes. En 1973, lors d’un voyage en Inde, il est marqué par la fréquentation de la Communauté de Lanza del Vasto, celle-ci développant une philosophie de « non-violence active ».

En 1973, il participe au rassemblement national contre l’extension du camp militaire dans le Larzac, où il s’installe en 1976 afin d’élever des moutons. Durant les années 1970, il participe à différentes actions de contestation du projet d’extension du camp militaire.

En 1978, José Bové, et sa femme Alice Monier, fondent un Centre Cantonal des Jeunes Agriculteurs, puis en septembre 1981, il fonde le Syndicat des Paysans-Travailleurs de l’Aveyron. À l’époque, il prône — déjà ! — une « autre agriculture ».

En 1987, il participe à la création de la très médiatique Confédération paysanne, dont il devient l’un des cinq secrétaires nationaux. Ce nouveau syndicat agricole souhaite changer l’agriculture et s’opposer à l’industrie agro-alimentaire moderne, au nom du respect des personnes (consommateur et paysans) et de l’environnement.

Mais l’engagement de José Bové ne se limite pas au syndicalisme agricole. En 1995, il participe à une opération menée par Greenpeace contre la reprise des essais nucléaires dans l’Océan Pacifique. Il intervient également pour soutenir les mouvements des Tahitiens et des Kanaks.

José Bové devient rapidement une sorte de « figure de l’altermondialisme », certains le critique pour cela d’ailleurs. Il est membre fondateur d’ATTAC dès sa création en 1998.

L’action qui le rend célèbre est, le 12 août 1999, le « démontage » du McDonald’s en chantier à Millau, ce qui lui vaudra une peine de trois mois de prisons fermes. Il s’agissait d’une protestation contre la décision de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) de valider les sanctions états-uniennes (sous forme de taxation punitive de certaines importations d’origine européenne, dont le fromage de Roquefort), en raison du refus de l’Union Européenne d’importer du bÅ“uf aux hormones des États-Unis. McDonald’s, entreprise d’origine états-unienne, est en outre le symbole tout à la fois de la « malbouffe » et du capitalisme apatride, et concentre ainsi tous les griefs des manifestants.

Il participe régulièrement aux différentes manifestations contre l’OMC (Seattle en 1999, Hong-Kong en 2005…), contre le G8 (Gênes en 2001, Évian en 2003…), aux différents Forum Sociaux (Mondiaux, Européens …), ainsi qu’aux arrachages d’OGM avec les « faucheurs volontaires ».

À la fin du grand rassemblement au Larzac en août 2003, refusant de devenir « porte-parole » de la Confédération Paysanne à vie, il annonce son retrait.

En juillet 2005, il participe au dernier jour de la « marche pour la décroissance », en marge du Grand Prix de France de Formule 1 à Magny-Cours, symbole de ce à quoi cette dernière s’opposait.

Le 13 juin 2006, il se déclare candidat à la candidature pour la présidentielle de 2007 dans un entretien au journal Libération, s’estimant le plus apte à rassembler la gauche de la gauche.


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